Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog d'Etude de la Culture Visuelle Moderne
6 avril 2009

Dennô Coil

Dennô Coil

Coil - A Circle of Children

écrit et réalisé par Itsuo Miso

Japon : 26 épisodes de 24 minutes - Studio Madhouse - 2007

1223812485_dennou_coil_16165_1920x1200theanimegalle

Histoire:

Yûko, une jeune binoclarde aussi douce et gentille qu’un bouddha sous anxiolytiques, et sa petite sœur Kyôko, une gamine hyperactive dont le passe-temps favori est de crier le mot « crotte » à longueur de journée et portant elle aussi des lunettes, emménagent avec leurs parents dans une nouvelle ville, du nom de Daikoku. Mais à peine arrivées, les deux fillettes perdent leur chien Densuke, une boule de poils ressemblant plus à un pokémon qu’à un gentil Milou belge, qui s’est subitement lancé à la poursuite d’une étrange forme noire mouvante, jusqu’à la suivre à l’intérieur d’un trou de la même couleur et collé à la surface d’un mur tel un bug de texture dans un jeu vidéo mal programmé. C’est alors que notre Yûko, désespérée, rencontre Fumie, encore une binoclarde, qui va l’aider au moyen d’une énorme canne à pêche tout droit sortie de son minuscule sac à dos et à laquelle elle attache une bestiole bizarre avec une tête en forme de fesses, demandant à cette dernière d’aller chercher le pauvre toutou dans le trou noir en question. Mais voilà qu’arrive Satchi, une sorte d’énorme bébé coiffé d'un chapeau ridicule et accompagné de sphères métalliques capables de lancer des rayons lasers et pouvant s'encastrer sur son ventre. Celui-ci se met à attaquer nos deux amies, qui se défendent alors tant bien que mal en jetant des murs de briques se matérialisant sur son passage ou en lui balançant, elles aussi, des rayons lasers avec leurs fronts. Vous ne comprenez rien ? C’est ma faute, j’ai (volontairement) omis de vous préciser qu’aucune des jeunes demoiselles présentes n’a de problèmes de vue : leurs lunettes sont en vérité des appareils technologiques leur permettant de voir et d’interagir avec un cyberespace superposé au monde réel. Rajoutons que Densuke et la bestiole à tête d’arrière-train sont en fait des Petmatons, des animaux de compagnie virtuels à la manière de nos décédés Tamagotchis, que le trou noir où ils s’élancent est un Espace obsolète, un bug informatique n’ayant pas été effacé lors du dernier formatage du cyberespace, que ce formatage en question est le rôle du programme Satchi, que la canne à pèche ou les murs de briques (véritables "firewall") sont, eux, des programmes pirates et que l’effrayante forme noirâtre vivante est ce que l’on appelle un Illégal, chose sur laquelle je ne peux m’épancher plus longuement, au risque de trop en dévoiler. Saupoudrez cet univers farfelu de rumeurs inquiétantes, de mystères intrigants et de dangers bien matériellement présents, jetez-y une bande de gosses totalement accros à ces lunettes si spéciales, faites mijoter avec un soupçon de drame et juste ce qu’il faut de personnages charismatiques, et vous obtenez un bon Dennô Coil tout chaud. Miam.

denno_coil_442

"Crotte !" (réplique réellement tirée de l'animé)

Critique:

Commençons avec la « forme » de cette étonnante série. D’un point de vue visuel, il n’y a rien à redire : le character design est assez original (avec ces enfants portant tous des lunettes, légèrement esquissées sur leurs bonnes bouilles de mômes) tout en étant assez conventionnel pour plaire à tout le monde ou presque, les couleurs sont chaudes, claires et bien choisies, l’animation est exemplaire (on trouve même quelques éléments en trois dimensions parfaitement intégrés et utilisés avec parcimonie) et la qualité de l’ensemble se rapproche bien souvent, notamment lors de scènes d’action plutôt jouissives, de celle d’une petite production cinématographique fort sympathique. Au niveau sonore, il y a, là aussi, tout a garder : les musiques, variées et splendides, correspondent parfaitement au large éventail d’émotions que propose les différents épisodes de la série, des passages les plus calmes au plus animés et des plus drôles au plus dramatiques. Mélangeant habilement des sonorités classiques avec des bruitages ambiants électroniques, elles participent largement à l’atmosphère unique de l’animé. En somme, tout est bon, comme dans le jambon.

denno1

"Allez, tête de derche, va chercher du jambon."

"Myazaki fait du Lain", c’est ce que l’on a pu lire ou entendre à propos de Dennô Coil. En effet, tout comme l’excellente série Serial Experiment Lain, celle-ci s’intéresse aux nouvelles technologies informatiques et au concept d’univers virtuel, avec les habituelles questions existentielles qui en découlent. Mais alors que Lain met en scène une adolescente perturbée et détachée du monde réel s’enfonçant de plus en plus dans une réalité alternative apocalyptique, s’interrogeant par ce moyen (entre autres choses) sur les problèmes de communication inhérents à une société de plus en plus froide et formatée, Dennô Coil, quant à elle, s’intéresse plus particulièrement au monde de l’enfance et se sert surtout de l’élément fictif du cyberespace dans le but de faire ressortir les problèmes, les interrogations et les sentiments qui sont propres à nos chères têtes blondes (et brunes au Japon). On remarquera d’ailleurs très vite, qu’à Daikoku, les enfants sont quasiment les seuls à porter ces fameuses lunettes leur permettant d’accéder à un monde qui devient, dès lors, leur domaine réservé, leur jardin secret interdit aux adultes. L’analogie entre ce nouveau cyberespace et notre bon vieux monde imaginaire (avec son psychotique lutin aux collants verts) est alors inévitable. Comme dans le monde de Peter Pan, les gamins de Dennô Coil se retrouvent dans un univers fantastique aux possibilités presque illimitées : ils ne volent peut-être pas mais peuvent, en compensation, matérialiser toutes sortes d’objets improbables (murs de briques et d’acier, mitrailleuses et missiles à tête chercheuse) ou encore lancer des rayons lasers en mettant leurs mains sur leurs fronts (je sais, je l’ai déjà dit, mais ce truc m’éclate trop) ; comme dans le monde des Pirates, les lois sont là pour être contournées et c’est en flirtant avec l’illégalité que l’on peut vraiment s’amuser : programmes interdits et autres détournements de codes informatiques sont le quotidien de nos petits hackers en herbe, avec les risques réels que cela peut comporter ; et enfin, comme dans le monde du Capitaine Crochet, la peur et le danger ne sont jamais loin : la mort rode, tel un Crocodile, prête à dévorer votre main si vous la laissez traîner trop longtemps à la surface de ces eaux troubles et mystérieuses, qui cachent dans leurs abîmes une multitude de secrets oubliés et autres trésors égarés (comme ces intrigants Espaces obsolètes dont certaines rumeurs disent que notre esprit peut s’y perdre et ne jamais en revenir). Ainsi, Dennô Coil cherche avant tout à nous faire vivre, ou revivre, des événements et des sentiments qui sont propres à la période de l’enfance. Le jeu et l’imaginaire, avec l’importance que nous leurs connaissons aujourd’hui dans le développement de l’enfant (merci la psychanalyse), sont montrés à la fois comme totalement nécessaires au bien être et à la croissance de nos petits chérubins et à la fois, d’un autre côté, comme dangereux et inquiétants lorsque leurs limites ne sont pas bien définies, lorsque leur distinction avec la réalité n’est pas clairement établie et parfaitement visible. Pour l’exemple, si au moyen de la disparition de son ancien Petmaton, Fumie a fait un premier pas utile dans l’expérience inévitable du deuil (ne vous en faites pas, ce n’est pas là une révélation finale, juste une anecdote révélée lors des premiers épisodes), à l’opposé, la tragique histoire vécue par Haraken, l’un des personnages principaux, nous montre d’une manière explicite les risques encourus par les enfants plongeant trop profondément dans les méandres de ce monde fictif.

coil6

"Viens-y Lain, je vais te tirer la couette, moi."

Sur les 26 épisodes que nous offre la série, on remarquera plus spécifiquement la grande qualité des tous premiers : ils nous font découvrir, dans un rythme effréné et d’une façon néanmoins complètement limpide, tout l’univers mis en place par Itsuo Miso (auteur, réalisateur et scénariste de Dennô Coil). J’ai été tout simplement transporté et émerveillé par la vision de cette ville futuriste où se côtoient enfants à lunettes et animaux bizarres, hologrammes et petites ruelles emplies de brouillard, ou encore Espaces obsolètes et temples shintoïstes. A la manière des films de Miyazaki, on sait dès les premiers instants que nous allons être embarqués dans un monde unique et original, plein de magie et de poésie. On remarquera d’ailleurs une étonnante ressemblance entre les Mojos, les Petmatons d’Isako (second personnage principal du récit), et les fameuses Noiraudes présentes dans Mon Voisin Totoro ou Le Voyage de Chihiro. Le fait qu'Itsuo Miso ait autrefois travaillé sur plusieurs projets du Studio Ghibli n’est certainement pas étranger à de telles similitudes. Les derniers épisodes sont, eux aussi, absolument captivants. Assurant un grand spectacle, autant sur le plan visuel que dramatique et émotionnel, ils ont l’indéniable mérite de combler nos nombreuses attentes et de répondre à toutes nos questions. C’est l’un des points où le parallèle que l’on aurait pu faire avec Serial Experiment Lain, s’efface complètement : alors que cette dernière partait dans un trip mystique et métaphysique nous offrant différentes pistes et interprétations possibles, Dennô Coil met un point d’honneur à dissiper tous les doutes et interrogations préalablement instaurés et à conclure l’histoire qui nous a été présentée d’une manière complète et définitive. Reconnaissons que c’est une chose assez rare et appréciable, en ce qui concerne le domaine de la science fiction nippone (même si je suis, personnellement, un immense fan de Lain et un grand consommateur d’œuvres complexes et déjantées). Mais si le début et la fin de la série se trouvent être véritablement excellents, qu’en est-il du reste, de tout ce qui se trouve entre ces deux extrémités ? C’est, à mon avis, un des petits défauts de Dennô Coil : malgré quelques épisodes originaux (celui, par exemple, où tout le monde se retrouve infecté par des barbes virtuelles, véritables microcosmes de poils vivants vénérant leurs hôtes comme des Dieux), il faut reconnaître que le développement des principaux arcs scénaristiques prend son temps, trop de temps même. Bien sûr, cette lenteur confère une certaine ambiance, calme et posée, à l’ensemble de la série mais il nous est impossible de lutter contre l’impression persistante qui se dégage d’un tel choix de progression : on ne peut s’empêcher de penser que l’histoire a été étirée à son maximum afin de tenir dans le carcan télévisuel habituel des 26 épisodes. Ainsi, le jeune Haraken, au passé tourmenté, pourra nous sembler totalement amorphe, voire mou du genou ou même gentiment débile, lorsque nous le verrons mettre je ne sais plus combien d’épisodes pour trouver des réponses quasi évidentes à ses questions les plus fondamentales. Dans le même ordre d’idées, je ne compte plus les passages où notre héroïne, la douce Yûko, nous apparaîtra pratiquement comme une pauvre assistée, incapable de faire quoi que ce soit par ses propres moyens et se retrouvant ainsi souvent dans l’inaction la plus totale. Malgré tout, je ne prendrais pas le risque de clamer haut et fort que ces remarques sont objectives et rendent parfaitement compte d’un défaut bien réel. En premier lieu, ces longueurs seront certainement perçues comme des moments poétiques et réalistes par certains spectateurs (on sent, en effet, le temps couler lentement sur le quotidien de nos protagonistes, renforçant l’atmosphère mélancolique générale et l’importance des événements vécus), en second lieu, il faut admettre qu’après un départ si explosif, déroutant, vivant et attractif, l’excitation suscitée ne pouvait qu’inévitablement retomber et au final on ne peut nier, d’un autre côté, qu’un tel développement, effilé sur une large période, à l’avantage de renforcer les liens d’attachement qui se créent alors naturellement entre nous et les personnages fictifs dont l’histoire nous est contée. Néanmoins, j’aurais toujours, pour ma part, un certain regret en imaginant ce qu’aurait pu être cette jolie fable infantile et technologique si elle avait été concentrée dans moitié moins d’épisodes, une treizaine seulement : l’autre format standard des séries animées japonaises.

coil3

"Ha, mais comment il critique trop, lui ! Si ça continue, il va se moquer de nos barbes !"

Pour finir, je tiens à me pencher sur un point qui m’a légèrement agacé tout au long du visionnage de cette série si particulière. Il ne s’agit pas de la présence répétée d’un détail insupportable ou d’un défaut technique frustrant venant gâcher l’ensemble du tableau, telle une petite mouche virevoltant sur votre écran de télévision, mais plutôt d’une divergence d’opinions dans le traitement concret d’un même concept originel. Je m’explique : Dennô Coil, comme cela a été précisé précédemment, est une série qui s’intéresse surtout et avant tout au domaine de l'enfance. Dans ce but, il est tout a fait fort à propos et intelligent d’avoir créé un univers qui leur est propre, un monde dont sont exclus leurs parents, une contrée interdite aux grandes personnes, à la manière du royaume imaginaire de Peter Pan. Mais là où l’histoire du rouquin au futal vert tenait admirablement la route, avec cet endroit magique accessible aux enfants par le biais de leurs rêves innocents (une idée toute simple mais remarquablement efficace), Dennô Coil, se voulant une relecture originale et contemporaine du même mythe, prend un énorme risque en transformant ce même jardin secret en un cyberespace ouvert à toute personne portant les lunettes appropriées. Ainsi, très vite, en découvrant l’univers futuriste de ce fantastique remix nippon, une question prendra forme pour tenter ensuite de s’élever du fin fond de notre esprit critique : pourquoi est-ce qu’aucun adulte (ou presque) ne semble porter une de ces paires de lunettes exceptionnelles ? Pourquoi est-ce que seuls les enfants s’intéressent à un tel produit ? En effet, ces lunettes, petits bijoux de technologie moderne, permettent d’accéder à tout un cyberespace surimposé au monde réel, mais elles servent aussi de téléphones portables, d’ordinateurs complets et extrêmement pratiques, ainsi que d’accès Internet perpétuels. Si une telle chose existait réellement, soyez sûr que le cyberespace serait pollué de publicités, qu’à la place de Petmatons débiles, on trouverait sur tous les trottoirs des hologrammes d’actrices pornos plus chaudes qu’un moi d’août et que la totalité des habitants de Daikoku, adultes y compris, porteraient 24 heures sur 24 ces fameuses binocles. C’est vrai, la série parle de l’utilisation de cette technologie à des vues médicales, sortant par là même du cadre du simple jouet high-tech, mais nous sommes pour autant et malheureusement bien loin d’une vision globale assumant toutes les conséquences logiques issues de l’insertion d’un tel élément fantastique dans un milieu réaliste. Ainsi, Dennô Coil, ne pouvant ni renier son but premier, ciblé autour du monde de l'enfance, ni trouver un compromis permettant de conserver une telle démarche tout en respectant une parfaite cohérence dans l’application de son concept, s’est vu dans l’obligation d’articuler son principe autour d’un dogme : les adultes ne s’intéressent pas à ces étranges lunettes qu’ils considèrent comme de simples jouets évolués, point. Voilà le dogme Dennô Coil et si, comme moi, vous avez quelques répulsions envers les systèmes dogmatiques quels qu’ils soient, vous ne pourrez éviter de grincer des dents à chaque fois que vous repenserez à un tel parti pris s'illustrant tout au long des divers épisodes. De plus, l’élément que je viens d’illuminer de ma subtile et incomparable perception critique (oh que je suis intelligent) n’est pas le seul que l’on puisse reprocher à Itsuo Miso : même en acceptant ce dogme, visant à réduire l’utilisation des lunettes spéciales pour les enfants et quasiment personne d’autre, certains d’entre vous (les plus geeks, assurément) remarqueront une autre incohérence dans la manière même dont ces mêmes enfants se servent de leurs précieux joujous. C’est simple, les lunettes ne semblent avoir que trois fonctions officielles : téléphone, Internet et interactions avec un Petmaton. Lasers, mitrailleuses et autres trucs marrants ne sont que des programmes pirates que les enfants achètent au moyen de Kirabugs, sortes de bugs informatiques en forme de pierres précieuses. Alors qu’à l’heure actuelle, au Japon, un gosse sur deux (peut-être un peu moins ou peut-être plus, je ne connais pas les statistiques officielles) joue aux jeux vidéos et que le nombre hallucinant de ces jeux propose des expériences aussi variées et immersives que possible (jeux d’horreurs, d’action, d’aventure, de sport, de drague et bien d’autres encore), que la plupart des gens de ma génération, même en France, étaient des gamins entièrement dépendants de leur Nes, totalement en extase devant des sprites de quatre pixels bougeant comme des cailloux attachés à des bouts de ficelles, dans Dennô Coil, les consoles vidéos les plus puissantes et révolutionnaires jamais créées servent de téléphone, d’accès Internet et de super Tamagotchi. Pourquoi ? Sûrement parce que l’auteur tenait à tout pris à faire passer ses sales petits gosses adorés pour des super hackers, chose d’ailleurs tellement réussie qu’on a la forte impression que les seules choses sympas à faire avec ces lunettes sont obligatoirement illégales. Et puis, quand on voit ces nains à lunettes passer leurs journées à gratter des textures du cyberespace pour essayer de dénicher de précieux Kirabugs, on se dit que si ils avaient un Résident Evil 8 ou autres Zeldas interactifs sur leurs consoles-binocles, ils seraient constamment scotchés dessus plutôt qu’en train de trimer comme des handicapés, et la série n’avancerait jamais.

coil5

"Sa mère ! C'est trop mortel Pong ! T'as vu les graphismes ?"

Ainsi, même si on comprend les motivations d’Itsuo Miso, on a parfois du mal à excuser le traitement de certaines de ses idées, qui ne sont malheureusement ni entièrement assumées ni complètement abandonnées. Cet état de fait nous amenant inéluctablement dans des situations bâtardes, le postérieur entre deux chaises, nous ressentons alors, sans trop savoir pourquoi sur le moment, une étrange insatisfaction face à un spectacle pourtant magistral et subtilement orchestré. Peut-être suis-je trop pointilleux ? C’est ce que je me dis lorsque, faisant l’étalage des petits problèmes de Dennô Coil (longueurs - qui m’ont tout de même fait décrocher pendant une courte période - et incohérences négligeables), je me retrouve néanmoins à conseiller au chaland cette série si spéciale et unique, avec son ambiance Miyazakiesque (encore une expression brevetée) et brumeuse, ses thèmes forts et son scénario intelligent, et surtout, ses sentiments purs et innocents, comme le cœur d’un enfant (c’est trop beau, j’ai les yeux qui transpirent).

Articles (plus ou moins) en rapport avec celui-ci :

Publicité
Commentaires
B
Hey ça critique sévère ^^' ça me fait penser à une expérience qu'avaient tenté des étudiants américains avec des lunettes virtuelles également. Ils avaient genre mémorisé toute la structure de leur fac, et jouaient à se fragger "en vrai" dans les couloirs, leurs lunettes équippés de caméras (et genre un PC super lourd en sac à dos) leur permettant de "superposer à la réalité" des rayons lasers mais surtout des ennemis ! C'était super mal fait, mais ça avait fait un peu jaser à l'époque <.<<br /> Sinon pour la lenteur de l'anime, vote DBKai !! Oui je suis obsédé par Dragon Ball, et alors ? ^^<br /> <br /> Continue comme ça, bro :)
Publicité
Derniers commentaires
Publicité